Audit énergétique Lugos
Mieux comprendre le retrait gonflement des argiles

Publié le 28 Décembre 2023

Chaque année, le retrait-gonflement des argiles provoque des dommages importants qui peuvent être indemnisés en tant que catastrophes naturelles. La majorité des dommages se produisent dans des habitations individuelles.

Le volume des terrains argileux superficiels peut varier en fonction des conditions météorologiques et de la teneur en eau. Ils se « rétractent » pendant les périodes de sécheresse (phénomène de « retrait ») et se « gonflent » lorsque les pluies reviennent (phénomène de « gonflement »). Bien que ces variations se produisent lentement, elles peuvent être suffisamment importantes pour causer des dommages aux bâtiments situés sur ces terrains.

Le phénomène de retrait-gonflement des sols argileux est principalement causé par des événements climatiques exceptionnels. Les périodes de faibles et fortes pluies sont des facteurs déclenchants du phénomène. Mais certains travaux d’aménagement peuvent contribuer à l’apparition du phénomène comme les bouleversements des conditions naturelles d’évaporation (plantations, pompage, drainage ou imperméabilisation du sol…). Une fuite souterraine ou la rupture d’un réseau d’eau peuvent augmenter le taux d’humidité du sol, tout comme des sources de chaleur intense peuvent dessécher le sol. Les variations de volume d’un sol argileux « gonflant » sont plus importantes à mesure que la teneur en eau du sol change. Par conséquent, un facteur important de déclenchement est la conjonction d’une période de forte pluie et d’une période de faible pluie. En climat tempéré, les périodes de sécheresse, caractérisées par des températures élevées, un déficit pluviométrique et une très forte évapotranspiration, ont pour effet immédiat d’assécher les sols argileux, ce qui entraîne un phénomène de retrait qui peut causer des dommages plus ou moins importants aux bâtiments.

Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est directement affecté par les effets du changement climatique en tant que risque naturel d’origine climatique.

Comment réagir si l’on est victime du RGA ?

Selon les recherches récentes dans ce domaine, il est prévu que les vagues de chaleur et les sécheresses sur le territoire français augmenteront inévitablement au cours du siècle.

Le phénomène se manifeste le plus souvent par une fissure sur votre maison, qui, souvent, parait anodine. Des précautions sont toutefois à prendre :

  • Si votre maison a moins de dix ans, vous pourrez faire jouer la garantie décennale du constructeur. S’il n’est plus en activité, prenez contact avec son assureur et avec votre assurance dommages ouvrage (si vous en aviez souscrit une).
  • Si votre maison n’est plus couverte par la garantie décennale, vous pourrez être indemnisé par le régime de Catastrophe naturelle (Cat Nat), pris par arrêté sur une période qui doit correspondre à celle à laquelle vous constatez les dégâts. Sans cet arrêté, votre assureur pourra tout bonnement refuser la prise en charge de votre sinistre.

Viendra ensuite le moment de l’expertise, qui peut être très longue. Entre-temps, surveillez les fissures, et mesurez-les pour voir si elles ne prennent pas de l’ampleur. D’autres signes doivent vous alerter, comme un carrelage qui se soulève, une porte qui ferme mal ou encore une plinthe qui se désolidarise du sol. Vous avez également la possibilité de vous tourner vers une association de sinistrés qui pourra vous épauler et vous donner les bons conseils pour faire face à votre sinistre.

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